La Clef C'est Vous

Se retrouver, à la poursuite de soi même !

J-30, j’adore mon voyage, et je suis encore à Tahiti ! Je m’apprends, je me découvre, expérimenter est ma clef. J’écrivais le mois dernier sur ma peur de manquer. J’ai l’impression que c’est le haut de l’iceberg que j’ai vu, se retrouver devient essentiel.

Entre normalité et marginalité.

Parce qu’au delà de la peur de manquer, c’est la peur de sortir d’un système qui m’est apparue. Il n’y a qu’un pont à franchir, et moi qui ai le vertige, c’est parfois un challenge !

J’ai vu et expérimenté la vie, au sein d’une famille, d’une région, d’un pays, avec des codes, des normes, des fonctionnements, une culture, des lois. Et pour ma part, c’est le monde du travail qui me trouble le plus. Peut-être était-ce le monde le plus prégnant pour moi !

Aussi de décider de voguer dans le monde pendant plusieurs mois, c’est un peu comme sortir du cadre, d’être “marginal”. D’organiser ma vie comme je le veux, travailler quand j’ai envie, au rythme qui me convient, entre midi et 2, le dimanche, le soir, pas le matin… c’est comme s’il n’y a plus de limite, que je suis hors territoire connu. Comme je le disais précédemment, partir en voyage 1 à 2 mois c’est une chose, partir presque une année c’est bien différent. Ma zone de confort a ses limites, et là, elles ont été secouées.

C’est grâce à l’autre que je sais qui je suis.

Effectivement, ce n’est pas toujours hyper confortable de bouger. Je suis un peu lente parfois, un vrai diesel, le temps de retrouver mes marques, de digérer et puis surtout de m’apporter un autre regard.

Et pour ça mon chéri m’aide bcp, parce que, pour moi, Romuald est justement dans cet autre monde. Depuis que je le connais, il vit à son rythme, fait ce qu’il veut, quand il veut. Il oeuvre dans cet hors norme. Je comprends mieux maintenant pourquoi sa situation m’énervait autant, je croyais que c’était lié à l’argent, alors qu’en fait je rêvais de vivre comme lui !! Depuis je le copie, je l’observe, c’est pas si évident tous les jours !

On n’est jamais si bien servi que par soi même

Heureusement, je le disais dans mon mémoire sur le coaching, j’adore apprendre, m’instruire par expérience, observer l’autre pour mieux me connaître. Je trouve le monde fascinant, à une époque qui me convient bien, je me sens libre et surtout je peux partager mes expériences avec mes proches, mes clients. Voilà, je fais comme je veux !

Je vous souhaite d’apprendre, de vous, et aussi de chaque évènement, chaque personne à chaque instant.