La Clef C'est Vous

VII – MON APPROCHE COACHING

Il n’existe pas de plus beau projet, que celui d’aider autrui, de croire en lui, de l’encourager à explorer ses potentialités et lui apprendre à exploiter ses ressources intérieures. Thierry Jensen

Je ressens beaucoup d’émotions de joie, d’amour et plus encore dans cette phrase de Thierry Jensen qui représente pour moi ma vision de mon métier, ma passion qu’est le coaching. J’ai moi-même traversé des épreuves, je les ai transcendées par mon travail personnel.

Aujourd’hui j’ai la possibilité de partager cette expérience.

Les mots me semblent faibles pour exprimer tout le bonheur que je ressens.
Ma pratique en tant que coach de vie a commencé en 2009, ce qui représente quelques heures d’entrevue ! Je ne saurai dire précisément quel jour cela a commencé. Il s’agit plutôt d’une période de transition où j’ai commencé à recevoir des personnes désireuses de se faire coacher.

J’aime le mot « approche » qui définit très bien ce que je vis.

Comme le dit Edouard Estaunié « Dès qu’on approche un être humain, on touche à l’inconnu ». Cet inconnu qui me fait peur et me fascine, que j’apprends chaque jour à connaître et à aimer davantage.
Mon approche a deux faces, comme une pièce de monnaie, deux faces différentes et complémentaires, deux faces qui sont en moi.
La première face est celle d’avant le coaching, avant la rencontre, quand je suis sollicitée pour une séance. Je vis comme un trac, une peur, une fébrilité, une excitation mêlée à l’angoisse, un ressenti peu agréable. Depuis mes débuts en tant que coach, je vis ces moments d’avant coaching comme un défi avec moi-même, « vais-je être à la hauteur ? » « Le coaché va-t-il trouver ce qu’il cherche ? », un flot de questions diverses et variées qui m’assaille.

J’ai alors regardé mes émotions, mes résistances, mes besoins.

Cela m’a permis tout d’abord de prendre conscience et aussi de voir mon souci de bien faire, de bien être, de prendre mon temps pour respecter aussi celui de l’autre, d’être vigilante et de me faire confiance.

J’ai alors décidé de garder mon trac, je lui ai certes demandé de prendre moins de place, d’être moins virulent, mais de rester là, en moi. Il est comme une lumière qui me guide dans mon ressenti. Il m’est fantastique de m’apercevoir que c’est moi seule qui m’apporte le plus de matière à transformer !
Car l’autre face de mon approche coaching qui est celle avec le coaché, c’est la plus délicieuse, la plus facile pour moi. En présence du coaché j’oublie tout, mon ressenti est apaisé, je me sens dans une autre énergie d’amour, comme habitée par une bienveillance qui invite.

Une invitation à la découverte de soi afin de s’offrir les opportunités nécessaires à son propre cheminement, sa propre évolution de vie, se donner la possibilité de porter un autre regard.

Ma passion pour l’être humain, mon intérêt pour la découverte de l’autre et ma personnalité, mes talents d’écoute, d’observation notamment, tout cela correspond à ce merveilleux métier de coach.

Mon expérience m’apporte les atouts et les outils nécessaires pour transmettre, aider et soutenir les personnes désireuses d’avancer dans leur vie.

Le coach est un révélateur qui permet d’être pro-actif et d’agir ; un guide vers les ressources intérieures de chacun.
A chaque séance, la personne coachée clarifie, approfondit ses connaissances et améliore ses compétences, ses facultés. Elle éclaircit les différentes facettes de sa vie, détermine clairement ses objectifs, tout ce qui peut l’amener à des prises de conscience, à potentialiser ses ressources, à se libérer des éventuelles résistances en vue de trouver ses propres solutions.

Pour moi, le coaching s’adresse à tous ceux qui ont le désir, la motivation de prendre leur vie en main en toute conscience, à tous ceux qui veulent du changement pour eux-mêmes.

J’aime penser que ceux qui me sollicitent me sont autant révélateurs que je peux l’être également pour eux.

Le coach apporte sa présence, son questionnement, son attitude, son authenticité et sa personnalité. Il vit et transmet à son client une énergie qui invite, qui autorise. Mon approche coaching est basée sur plusieurs éléments fondamentaux, socle déontologique du métier de coach.
La confidentialité, qui est la base de la relation sur laquelle est fondée le coaching, d’autant plus dans une région comme Tahiti, comme l’est peut-être une petite ville de province.
La confiance car je sais, je suis convaincue que mon client à tout ce qu’il faut en lui pour déterminer son objectif duquel découleront ses propres solutions.
Le non jugement qui permet d’écouter activement sachant que nous avons tous notre vision du monde, notre culture, nos croyances, notre personnalité, notre individualité.
L’ouverture qui offre la possibilité de découvrir, d’apprendre, qui permet d’être en écoute totale et de m’oublier pour laisser la place à l’autre.
L’intuition, ou l’art de se connecter à sa voix intérieure, à soi-même et guider notre coaché à le faire également, lui permettre d’écouter ses désirs, son cœur, et non ses besoins, sa tête.

Le respect, la tolérance, la bienveillance, tout autant d’atouts nécessaires pour accueillir la personne dans ce qu’elle vit et qu’elle puisse s’exprimer à sa convenance, à son rythme.

J’aime l’idée que je serai en perpétuel apprentissage, moins intense, moins profond qu’aux premières années de mon périple, mais apprendre, toujours et encore.Que mes clients sont les personnes qui me permettent cet apprentissage, tout comme les évènements de la vie.

Le chemin de la découverte de soi est infini, illimité, chaque rencontre, chaque moment est une possibilité, une opportunité, une invitation.

Quand je m’autorise à…, dans le respect déontologique de mon métier, alors mon client coaché s’autorise également.

C’est un message important que je souhaite transmettre à mes clients. Celui de se laisser émerveiller, charmer, surprendre, et de se permettre de l’induire à son tour.

C’est aussi se donner le droit de pousser les murs de la zone de confort dans laquelle on se laisse parfois vivre, et qui ouvre des perspectives auxquelles on ne pensait même pas.